Immobilier
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La location meublée, toujours intéressante ?

par La rédaction - le 19/03/2018

Avec les restrictions à la location de courte durée posées par les grandes villes, l’investisseur peut s’interroger sur l’opportunité d’acheter un studio ou un appartement pour pratiquer de la location saisonnière. Le point sur les principales différences entre la location meublée et la location nue.

Atouts ou idées reçues ?

Les propriétaires peuvent préférer la location meublée qui a longtemps été plus souple que la location vide. Pourtant, depuis la loi Alur de 2104, le bail d’un meublé est également strictement encadré, qu’il s’agisse des diagnostics techniques, la non-discrimination, les obligations de parties, cautionnement, dépôt de garantie, révision et blocage des loyers. La vraie différence est la durée du bail : un an renouvelable (contre 3 ans), voire 9 mois si le locataire est un étudiant.

L’autre raison évoquée en faveur de la location meublée : le loyer plus élevé, 10% de plus qu’ne location nue. Mais cet écart s’explique par l’équipement nécessaire à fournir, ainsi que par les frais de remise en état et de recherche de locataires plus fréquents qu’en location nue. En effet, l’occupation d’une location vide est en général moins longue qu’ne location nue et les changements de preneurs plus fréquents. De plus, les locations meublées sont désormais elles aussi soumises aux règles d’encadrement des loyers.

Enfin, en matière de fiscalité, la prise en compte des charges est plus intéressante en location meublée. D’autant que le législateur vient de relever le seuil de recettes du régime de Micro BIC. Jusqu’à 70.000 euros de recettes hors taxe, le propriétaire peut déduire un abattement forfaitaire de 50 % au titre des divers frais et charges.

 Les contraintes de la location de courte durée

En cas de location meublée sur des courtes durées, le propriétaire doit respecter la réglementation relative à la saisonnière ou touristique. Or, les règles ne cessent de multiplier les contraintes, sous l’effet des mesures prises par les villes qui voient leur parc de logement diminuer proportionnellement à l’augmentation de l’offre touristique.

Dans les communes de plus de 200.000 habitants, il faut demander un changement d’usage à la mairie. Dans les grandes villes, cet accord sera donnée qu’au prix d’une compensation, qui permet de transformer des surfaces habitables en surfaces commerciales. Depuis le 1er décembre dernier, il faut même nécessaire de s’inscrire préalablement sur un registre.

Compte tenu des nombreux paramètres qui peuvent affecter la rentabilité d’un tel investissement, il convient de se faire accompagner pour décider entre un investissement en location meublée ou en location nue.

 

 

 

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